Certaines plates-formes ont cru pouvoir instaurer un divorce « low-cost » en proposant une intervention allégée de l’avocat dans le cadre du divorce par consentement mutuel – sans juge - sauf l’exception de l’audition des enfants mineurs ou de l’incapacité de l’un des époux.
La solution n’est pas sans risque alors que les textes imposent notamment la présence de l’avocat de chacun des époux, aux côtés de son client, lors de la signature de la convention actant le principe du divorce et en réglant les conséquences.
C’est, sur le moyen tiré de l’absence de l’avocat, signataire de la convention alors qu’elle ne l’avait jamais rencontré, qu’une épouse a sollicité et obtenu l’annulation de la convention de divorce et donc du divorce et de tous ses effets personnels comme patrimoniaux, 6 années après la signature.
Une telle situation engage évidemment la responsabilité de l’avocat, si les conséquences sont telles qu’il en est résulté un préjudice, ce qui est évidemment plus que probable, sauf l’hypothèse d’un couple sans enfants, disposant de revenus identiques, et sans patrimoine.